Coup d’arrêt en Mer Noire ! – La nouvelle campagne de la JTFF commence – Carnet de guerre préambule

Après la campagne de Red Flag, la JTFF enchaîne sur une nouvelle campagne organisée par Bullitt et Grizzly de la CVW-7. Comme annoncé précédemment, la campagne se déroulera au début des années 2000 sur la carte du Caucase. Disclaimer : inspiré du contexte historique régional, certains personnages et certaines photos sont historiques, mais le scénario inventé par les deux leaders de la VF-84 est néanmoins fictif ! Pour en savoir plus, voici l’état des renseignements avant la première mission qui se déroulera jeudi 16 avril 2020. Le texte ci dessous est la retranscription des informations qui ont été présentées aux pilotes de la JTFF pour préparer leurs vols sur cette campagne.

La république de Vastanie est tenue d’une main de fer par le président Alexandre Loukachenko depuis plus de 15 ans. Ce régime autoritaire survit principalement grâce à la politique de terreur organisée par la police nationale, les médias contrôlés par le gouvernement et un culte de la personnalité du président calqué sur le modèle Nord-Coréen. La Vastanie entretient des relations économiques et diplomatiques rapprochées avec les états en marge du reste du monde tel que l’Iran, la Corée du nord, mais aussi avec la Chine. Dès son accession au pouvoir en 1987 le président Loukachenko a lancé un programme nucléaire civil puis très vite militaire. Quelques succès ont été réalisé rapidement avant que l’opinion internationale ne s’inquiète de la possibilité pour ce pays de détenir une arme de destruction massive.

En avril 1992 des preuves sont fournies sur l’enrichissement d’uranium par l’opposition.

Mai 1992, l’OTAN décide de la mise en place d’un embargo économique sur la Vastanie afin de leur faire abandonner leurs recherches. Les tensions montent entre les Etats-Unis et l’union européenne d’un côté et la Vastanie de l’autre.

Les années passent avec différentes phases de tensions et d’accalmies.

03 Février 2001 : un missile tactique est tiré depuis la côte Vastane. Le missile a survolé la Turquie (membre de l’OTAN ) puis est tombé en mer Méditerranée. Il ne reste plus qu’à la Vastanie de réussi à miniaturiser une ogive pour l’installer sur le vecteur qui semble avoir été développé avec l’aide la Corée du Nord.

05 février 2001 : un évènement fait grand bruit sur la scène internationale, la Grèce et la Turquie demandent une intervention OTAN pour faire cesser le programme à la Vastanie.

La 6ème Flotte américaine franchit le détroit du Bosphore sous haute surveillance dans la nuit du 11 au 12 février avec l’aide des marines turque et grecque.

13 Février 2001 : la Russie met en alerte ses unités en poste au nord de la Vastanie. Bien que condamnant les essais de son encombrant voisin, le Président Poutine proteste sur l’estrade de l’ONU quant à la présence d’une flotte US en mer Noire.

16 Février 2001 : un Bear Russe est intercepté à moins de 30 Nm du porte avions NIMITZ, le Tomcat trop proche heurte le saumon d’aile du TU95 qui parviendra à rentrer, l’équipage de l’intercepteur devant éjecter. Les Russes revendiquent leurs droits de patrouiller dans la zone et refusent de reconnaitre la zone d’exclusion aérienne OTAN qui a été décrétée.

17 Février 2001 : un ultimatum est envoyé au Président Loukacheko : il doit accepter des équipes d’observateurs pour constater le démantèlement de toute installation nucléaire ou d’aide au développement de cette énergie.

18 Février 2001 : les ambassadeurs Français, turque, Grec, Américains et Anglais sont reconduis à la frontière vastane par la police politique. L’ambassade des États-Unis est brulée peu de temps après son évacuation.

19 Février 2001 : toutes les communications sont coupées avec la Vastanie. Des unités militaires américaines et françaises prennent position en Turquie et en Bataisie occidentale. Les moyens de guerre électronique et les réseaux de renseignement rapportent une forte activité de mobilisation de l’armée vastane partout sur le territoire. La marine vastane met ses plus grosses unités en chauffe tandis que plus aucun appareil des forces aériennes vastane n’est détecté au dessus du pays.

Carte de la VASTANIE

Le 22 février 2001 un évènement dramatique va précipiter le cours de l’histoire. Une intervention militaire en Vastanie est devenue inévitable…

Port de Gudauta 22/02/01 – 0330 loc :

Dans la nuit glaciale de ce mois de février, seul le bruit des drisses sur les mats métalliques résonnait sur le petit port de pêche de GUDAUTA. Un très faible lampadaire éclairait la panne où étaient amarrés les chalutiers du village. Le quai encombré par les filets de pêche et les fut de gasoil était désert. Un lampadaire grésillant éclairait péniblement l’entrée d’un bar duquel au travers de l’unique fenêtre une faible lueur filtrait d’un épais rideau au motif floral désuet. Le vent froid de cet hiver 2001 balayait le port et faisait danser les vieillissantes embarcations protégées par de vieux pneus fixés sur leurs flancs. La porte du bar s’ouvrit et une trentaine d’hommes en sortirent. Le petit groupe se scinda immédiatement en binômes qui se dirigèrent chacun vers un des petits bateaux de pêche. Un œil non averti n’y aurait vu là qu’un départ en mer comme il y en avait tous les jours sur la côte vastane. Si ce n’était qu’un petit groupe d’hommes en uniforme avançait en direction du fond du port non éclairé d’ où une silhouette plus massive émergeait de la pénombre.

Le commandant Vassili SAYZEV était très apprécié de son équipage. A 35 ans il était le patron d’une vedette lance-missiles Project 183R. L’OTAN avait donné le nom de classe KOMAR à cette classe de bâtiment. Issu d’une famille de pécheurs, c’est lui qui avait soumis le plan à sa hiérarchie. Et c’était lui qui venait de briefer les pécheurs du village. Alors qu’il montait à bord en fumant une Belomorkanal. Son second Serguei glissa à demi-voix quelques ordres. Quelques secondes plus tard les quatre moteurs diesel situés sous la ligne de flottaison se mirent en route faisant vibrer tout le pont. Vassili ressenti immédiatement que le rythme des vibrations n’était pas régulier, mais la vedette avait été fabriquée en 1965, vieillissante elle représentait bien l’intérêt que portait la VASTANIE à une marine enfermée dans une mer plus petite que le pays lui-même. Il effaça d’un geste ce problème de son esprit en jetant son mégot à la mer. Il avait d’autres soucis. Il rentra sur la petite passerelle ou une faible lueur rouge préservait la vision de nuit du timonier.

« En route Viktor. » « Laissez passer quelques chalutiers avant de nous sortir du port. »

Le jeune timonier saisit deux des quatre manettes de gaz et les poussa légèrement en avant, les deux arbres d’hélices extérieures venaient d’être embrayés et mirent doucement le navire en mouvement. Par un habile mouvement de barre la KOMAR s’était éloignée du quai et s’avançait lentement vers le milieu du port. Un à un, les petits chalutiers de différentes tailles sortaient également de leurs emplacement. La manœuvre n’avait rien de discret, les diesels fumaient et toussaient pour pousser les veilles coques multi couleurs. Les ordres des patrons pécheurs fusaient au travers de la nuit tout en s’affairant à préparer les filets. Aucun n’osait regarder en direction de la vedette lance-missiles qui les utilisait comme camouflage.

Très vite la vedette se faufila au milieu de cette flottille hétéroclite. « Pas plus de 5 knots Viktor. »

« Oui Camarade commandant »

« Cette nuit nous ne sommes que de simple pêcheur. » Après avoir franchi la dernière jetée la petite flotte de pêche commença à se disperser vers le large. Les chalutiers restaient tous a porté visuelle des uns des autres. A peine distant des quelques nautiques. Ils formaient une multitude d’écho sur le scope du radar de surface de l’USS RUBEN JAMES situé à 20 nautiques plus à l’ouest.

USS RUBEN JAMES FFG57 :

L’USS RUBEN JAMES est un destroyer de la CLASSE OH. PERRY de l’US NAVY. En mission piquet radar 35 nm au large de la Vastanie il fait partie de la flotte qui vient de prendre place face en mer Noire suite au tir d’un missile tactique au dessus l’espace aérien turc. A bord l’état d’alerte était au niveau 2, ces croisières au large de la Vastanie étaient régulières, et ne débouchaient généralement sur rien de concret. Une bonne partie de l’équipage était en train de dormir. Au C.O l’officier de quart ballait derrière les 2 opérateurs radars, à droite le scope surface montrait une flottille de petit bateau de pêche qui quittait un petit port sur la côte vastane – comme tous les matins. A gauche l’opérateur de veille aérienne scrutait un scope vide si ce n’est l’écho de HAMMER 11 qui se rapprochait par l’arrière. Un Sea Hawk était en train de faire une approche sur la plage arrière, l’équipage expérimenté de la Navy venait de poser une barrière de bouée acoustique 15 Nm au sud de Novossibirsk en collaboration avec un P3 ORION venu de Turquie.

« Kyle demande leurs de balancer quelques bougies à la mer, j’ai un peu du mal ce soir »

« Avia de HAMER 11« 

« Hammer 11 Avia« 

« Hammer 11 demande balisage PHOSCAR, il fait un peu sombre ici »

« Pas de soucis HAMMER 11 on vous balise l’axe »

Le PHOSCAR est un dispositif luminescent à base de carbure de calcium qui s’illumine au contact de l’eau, il est utilisé par les pilotes pour remonter la trace d’un navire en cas de mauvaise visibilité. Dans la cabine du SIKORSKY l’équipage fatigué de son vol de nuit commençait à se relâcher. Le TACO SENSO pensait déjà à la douche chaude et la bannette qui l’attendait. Le commandant de bord dans le siège gauche était préoccupé par le mal au postérieur qu’il éprouvait après 3 heures de vol dans le baquet inconfortable de l’hélicoptère. Seul le pilote était attentif à son approche.

« Avia HAMMER 11 pour une approche six heures décalée bâbord, pilote à droite. »

« Bien reçu Hammer 11 vous êtes clair pour une approche décalée bâbord, roulis et tangage nulle, vent de la droite 5kt. »

VEDETTE 108 classe KOMAR

VEDETTE 108 classe KOMAR 0509 loc :

La vedette avançait maintenant depuis près de deux heures à l’allure d’un chalutier. Le commandant avait fait effectuer quelques hippodromes typiques d’un chalut en eau peu profonde plutôt que de prendre un cap direct sur sa cible. Ces nombreux changement de cap le ferait passer un peu plus pour un paisible bateau de pêche … du moins espérait-il.

Sur le pont les hommes avaient du mal à effectuer les taches routinières, le métal collait à la peau en cette matinée de février. Ils auraient presque souhaité voir le soleil se lever pour commencer à réchauffer doucement leur lourd caban de marine.. mais la nuit était leur meilleure alliée dans cette partie de chasse. En passerelle le commandant regardait sa montre, un petit calcul rapide de tête et soudain :

« Sergei faites préparer les missiles »

Le second quitta la passerelle en courant, il siffla un de ces sous-officiers sur l’arrière du navire et lui fit un geste de la main que l’autre compris immédiatement. Il s’agissait de préparer les C201W. Le KOMAR était une vedette lance torpille retrofitée dans sa version R en vedette lance-missiles. Le bâtiment de 25 mètres était équipé avec deux missiles C201W. Le C201W était la dernière évolution chinoise copie du SS-N-2 soviétique. Le missile de deux tonnes et trois mètres d’envergure était maintenant capable de voler sur une cinquantaine de nautique à 100 pieds de la surface. Le KOMAR dansait sur une légère houle. A 5 nœuds il roulait comme le faisaient les petits chalutiers à quelques encablures autour de lui.

« Nous y sommes ». *Radar ! Un tour d’horizon ! »

L’opérateur alluma le radar MR-331 RANGOUT qui chauffa assez rapidement, très vite le scope s’illumina et fit un tour d’horizon, la cote derrière eux se dessina d’abord, puis la nuée de petits échos dut aux chalutiers autour de lui. Finalement il apparut, à 20 NM devant eux… Un écho isolé plus grand que les autres.

« Voilà notre cible, alimentez les missiles »

La tension montait sur la passerelle, le timonier aurait voulu mettre les quatre moteurs à pleine puissance pour fuir, mais son dévouement pour son capitaine était plus fort. Il attendait cet ordre libérateur en trépignant à son poste à mesure que le stress montait. L’officier artilleur à l’arrière de la passerelle avait déjà commencé à rentrer la solution de tir dès l’apparition de l’écho.

« Missile un et deux parés camarade commandant » annonça t-il

«FEUX MISSILES UN ET DEUX ! » « FEUX MISSILES UN ET DEUX ! » répondit l’officier.

Une énorme détonation à l’arrière du bateau brisa le silence de la nuit, moins d’une seconde après une deuxième explosion suivie. Le navire était maintenant dans un nuage dû aux fusées de propulsions des deux engins.

« Tribord toute, en avant toute sur les quatre moteurs » enchaina l’officier.

Le jeune timonier avait fait l’erreur de garder les yeux ouverts pendant le tir, un temps ébloui il n’y voyait plus rien…

C201W

« Tribord Viktor !! TRIBORD !! » hurla le commandant en poussant la barre de la main droite et poussant les gaz de la gauche . Le premier C201 hésita un moment en l’air puis parti dans une spirale folle et heurta la mer à tout juste 500 mètres de son point de départ. Le deuxième filait maintenant à 70 pieds au-dessus de l’eau et accélérait vers sa vitesse de croisière subsonique. Le commandant jeta un dernier coup d’œil vers l’arrière du bâtiment pour voir la lumière du propulseur disparaitre dans la nuit…

USS RUBEN JAMES FFG57 0511 loc :

Le pilote surveillait l’approche de son camarade et égrenait les paramètres « On passe 200 ft, 60 kt »

Le missile avait mis moins de deux minutes pour parcourir les vingt nautiques. A bord du destroyer, l’opérateur radar avait bien vu une piste apparaitre du milieu de la flottille de pêche mais son temps de réaction combiné à celui de l’officier de quart pour venir voir ce pourquoi on l’appelait était bien supérieur à la normale compte tenu de l’heure avancée. Le missile chinois descendit à huit mètres de la surface dans sa finale, sa tête militaire de 500 kilos d’explosif était armée.

« Putain Kyle check 11h ! « 

L’image d’horreur aperçue par les pilotes de l’hélicoptère américain

La lueur que venait de percevoir le pilote venait de disparaitre dans la proue du destroyer. Le missile avait perforé la coque deux mètres au-dessus de la ligne flottaison. La tête n’a pas explosé de suite, elle a continué sa route, traversant un poste oû dormaient une dizaine de marins ; le carburant qui n’avait pas été utilisé lors du vol succinct se répandit dans tout le poste avant de prendre feu avec la chaleur du propulseur. La tête finie sa course un pont plus bas dans la cambuse. L’explosion 8 dixième de secondes après le coup au but brisa net la quille du navire. L’impact n’avait pas fait giter le bâtiment, c’est le coup direct sur son logeront principal qui le fit onduler et le souleva un temps.

A l’arrière du bâtiment, le contrôle de gain des JVN du pilote du SH60 fonctionna en réaction à l’explosion. Il fonctionna trop bien. Le pilote sans référence extérieure savait que le navire était quelque part sur sa droite, dans un réflexe mal contrôlé il envoya l’hélicoptère sur la gauche jusqu’à ce que les pales heurtent la mer. La BTP s’arracha du plancher, le rotor fou vint heurter la cabine ne laissant aucune chance à l’équipage.

En passerelle le coup n’avait pas été anticipé, les moteurs au régime de croisière finirent de forcer sur la colonne vertébrale endommagée du navire. Les destroyers OH PERRY étaient de construction simple afin d’être produit rapidement et en masse en cas de conflit généralisé pour protéger la voie d’approvisionnement atlantique vers l’Europe. A ce titre leur structure était assez basique et fragile. Surtout dépourvue de blindage, la structure était faite pour être produite rapidement et à moindre cout. Ceci avait d’ailleurs contribué à son succès à l’export . La proue de l’USS RUBEN JAMES se sépara du reste de la coque et se coucha. 18 matelots périrent dans cette partie du navire.

Des paquets de mer s’engouffrèrent dans le navire qui filait 23 nœuds au moment de l’impact. La coque éventrée agissait comme une écope. Le bâtiment se remplit d’eau de mer rapidement. En moins de 20 secondes l’eau avait atteint les alternateurs coupant la génération électrique. Aucun ordre ne put parvenir aux différents postes dans les entrailles du navire. Plongés dans le noir les marins n’avaient aucune idée de ce qui venait de se passer et ne luttaient pour l’instant que pour leur survie. Des actes de bravoure isolés resteraient à jamais inconnus avec la disparition de plus de la moitié de l’équipage du navire en moins d’une minute. Le commandant du navire réveillé par l’explosion arriva sur la passerelle ne pouvant que constater que la plage avant du navire avait disparu et que déjà la tourelle avant de 100 mm de fabrication italienne était sous l’eau.

« Au poste d’abandon ! »

La nouvelle fit vite le tour du monde, et les Américains se réveillent en choc :

BREAKING NEWS !

« Nous venons d’apprendre qu’une Frégate de l‘US NAVY a été attaqué cette nuit par semble-t-il un avion de combat Vastannien en mer Noire. Le bâtiment USS RUBEN JAMES aurait été touché par plusieurs missiles avant de sombrer entrainant la mort de dizaines de membres d’équipages. Le secrétaire d’état à la défense DONALD . H RUMSFELD après avoir monté une cellule de crise en réaction cette nuit, est attendu à la maison Blanche dans la matinée. »

23 fevrier, 1000 utc :

Le Président des États-Unis declare ce matin en conférence de presse : « La Vastanie a dépassé les bornes. Depuis des années la communauté internationale la somme arrêter son programme nucléaire. Ces sommations sont toujours resté sans effet notable. Dans la nuit du 21 au 22 février le Président LOUKACHENKO a définitivement fait basculer son pays dans l’axe du mal. J’ai demandé à l’OTAN de remplir ses engagements en cas d’agression d’un de ces membres. Le meurtre de 63 de nos marins ne restera pas impuni et le programme visant a munir la Vastannie de l’arme nucléaire vas être stoppé de manière militaire. La France nous a déjà fait part de son soutien militaire dans les opérations, ainsi que la Bataisie occidentale pour la logistique. Cette opération militaire que le secrétaire d’état à la défense présentera ce soir au congrès ne pourra qu’aboutir à la destitution du président LOUKACHENKO et de son administration corrompue… »

23 FÉVRIER 2001 Journal télévisé de 13h00 TF1 :

« La tension monte en Vastanie, suite au discours du président BUSH, le président Vastanne Alexander LOUKACHENKO a répondu au travers d’une conférence de presse. Tout de suite quelques extraits :

« Fier peuple Vastanne. Dans la nuit du 21 février un de nos vaillant commandant de navire lance-missiles m’a personnellement fait part de la présence d’une Frégate impérialiste américaine dans nos eaux nationales. De plus ce navire ennemi s’apprêtait à détruire les bateaux de pêche du port de Gudauta œuvrant paisiblement dans nos eaux territoriales. En ma qualité de leader protecteur de la glorieuse Vastanie, j’ai personnellement ordonné au commandant de notre navire de détruire cette menace. Dans un combat loyal, notre armée a prouvé sa supériorité technologique et tactique en détruisant le navire intrus. Malgré les accusations du petit président américain nous ne nous laisserons pas dicter notre conduite par un pays impérialiste ni par aucun autre d’ailleurs. Le peuple Vastanne peut compter sur moi et notre puissante armée pour le protéger, lui et notre pays. Si d’aventure les armées américaines venaintt à commettre l’irréparable nous leur promettons ainsi qu’à leurs alliées une guerre sans merci et interminable. Peuple Vastanne, je vous demande …. « 

« Le président Chirac a immédiatement répondu à l’appel du président BUSH en l’assurant du soutien Français en cas opération militaire. »

CE MATIN DANS VOTRE BUREAU :

Vous découvrez un dossier orange sur votre bureau frappé du sigle CONF DEF. En l’ouvrant vous comprenez que les rens ont commencé à bosser sur le sujet. Une tasse de café à la main vous commencez à lire l’imposant dossier attentivement, nulle doute que les choses sérieuses vont commencer en Vastanie

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